Les intervenant.es :
Florence Vanin, co-pilote du Comité Ateliers Communication & Entreprise / Animatrice
Thierry Libaert est professeur en sciences de l’information et de la communication, et auteur de nombreux ouvrages et articles. Rapporteur du comité économique et social européen, qui avait porté en 2013 le thème de l’obsolescence programmée sur le devant de la scène.
L’obsolescence programmée : définition
Le terme est barbare, mais il recouvre une réalité émergente qui influence grandement l’écosystème des métiers de la communication.
Un article du projet de loi sur la transition écologique du 14 octobre 2014 en définit les contours : « L’obsolescence programmée désigne l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise, notamment par la conception du produit, à raccourcir délibérément la durée de vie ou d’utilisation potentielle de ce produit afin d’en augmenter le taux de remplacement. Ces techniques peuvent notamment inclure l’introduction volontaire d’une défectuosité, d’une fragilité, d’un arrêt programmé ou prématuré, d’une limitation technique, d’une impossibilité de réparer ou d’une non- compatibilité ».
L’obsolescence aux 3 visages
Pour définir l’obsolescence, il faut la considérer sous ses 3 angles :
Technique : la fin de vie du produit est planifiée par des calculs spécifiques, selon un processus de défectuosité organisée ou d’incompatibilité de modèles ou de composants (ex. la puce d’une imprimante qui prévoit un seuil de copies maximal)
Indirecte : l’obsolescence intervient avec des problèmes de réparation impossible ou de manque de pièces de rechange (ex. la batterie d’un téléphone soudée à la coque)
Psychologique : le discours publicitaire qui consiste à nous faire croire qu’un produit est dépassé pour en acheter un plus récent (En France, 44% des produits sont jetés en état de marche).
Pas encore adhérent.e ?
Découvrez dès maintenant tous les avantages qu’offre l’adhésion COM-ENT !