À l’heure où les réseaux sociaux s’imposent comme un média clé, l’entreprise ne peut négliger l’impact du discours de ses salariés à l’extérieur, hors des murs de l’entreprise.
Entre la posture “défensive” vouée à encadrer la prise de parole des salariés et la posture plus “offensive” pour inciter et accompagner l’expression des collaborateurs sur internet, comment faire de nos collaborateurs des salariés ambassadeurs ?
Les intervenants :
Jerôme Delaveau, Président Directeur Général, Human to Human
Aurélie Marais Machurat, Directrice de la Communication, Bouygues Energies & Services
Comprendre le concept de salarié collaborateur
Le salarié collaborateur s’inscrit dans l’histoire de la relation que l’entreprise entretient avec son environnement: une relation d’ouverture et de fermeture. L’entreprise du 19e siècle avec son esprit d’entreprise-forteresse: concept de « boite » assez fermé. Suivie ensuite par les entreprises plus paternalistes qui ont pour vocation de s’intéresser à la vie du collaborateur
On voit émerger cet ambassadeur alors qu’en parallèle, on voit aussi que le salariat devient de plus en plus individualisé avec un lien collaborateur-salarié qui s’amoindrit (free lance, auto-entrepreneuriat) et que les carrières ne se font plus dans la même entreprise.
Comment donner à ce salarié cette fonction d’ambassadoriat alors que dans le même temps les collaborateurs sont de plus en plus individualistes ?
Le sujet touche à l’interface entre l’interne et l’externe. Pour des problématiques d’image en externe, le collaborateur est de plus en plus mis en avant. Ce n’est pas nouveau. Il y a 15 ans, Coca Cola proposait des formations en interne avec des éléments de langage pour que, lors de diners en ville, ses collaborateurs sachent quoi répondre lorsque la discussion s’orientait sur l’obésité.