Mobilité accrue, travail flexible, projets pluridisciplinaires : ces nouvelles réalités de travail engendrent de nouveaux modes de collaboration au sein d’entreprises toujours plus globales, mais parfois encore fragmentées dans leur organisation.
La digitalisation multiplie les sources d’informations (au risque de créer de l’infobésité), elle accélère le temps (au risque de favoriser le “zapping” d’informations) et elle s’emploie activement à renouveler l’engagement des collaborateurs (au risque de tout miser sur les outils).
Est-ce notre devoir de communicant d’être “disruptif” ? Comment “lâcher prise” et développer une communication participative au sein d’organisations internationales et dispersées ? Quel en est l’impact réel sur les directions opérationnelles et les modes d’organisation ?
Panorama introductif des nouveaux modes de travail collaboratif à l’international :
Eric Lemoine, copilote du Think Do Tank Digital
Retours d’expérience avec :
Julien Lesaicherre, EMEA Leader, Facebook At Work.
Pascal Omnès, directeur de la Communication Groupe, SPIE
Une humanité en réseau, un marché post PC
Aujourd’hui, 4 milliards d’humains sont connectés au réseau :
- 2,2 milliards via smartphone, massivement dans les pays du Sud, car l’infrastructure globale nécessaire pour les mobiles est moins lourde. Nous sommes désormais dans un marché post PC.
- 1,8 milliards se connectent au moins une fois par mois sur Facebook.
L’humanité est en réseau. Cela induit des changements sociétaux qui trouvent leurs répercussions dans l’entreprise : organisation du travail, coopération, réponses aux clients… Les outils se développent dans cette logique.
Deux grands types de réseaux sociaux d’entreprise (RS)
- Les réseaux orientés productivité : produire ensemble, diffuser (Google, Yammer), ils sont peu sociaux,
- Les réseaux dédiés à la socialisation : permettre aux collaborateurs d’interagir et d’être réactifs (Slac, Facebook At Work).
Dans les deux cas, les réseaux permettent de libérer l’entreprise, la parole, les canaux. Et les pratiques managériales changent. 80% des réseaux sociaux des entreprises du CAC 40 sont des échecs. La clé du succès, c’est à chaque fois la volonté politique, pas l’outil.