Dans le cadre du cycle de conférences “Culture & Numérique”, le Think Do Tank Prospective recevait, le 9 octobre dernier, Philippe Cahen, Prospectiviste, spécialiste des signaux faibles.
Cet Apéro Prospective #4 animé par Sylvie Caron, Directrice de la Communication de Wolters Kluwer France, fut l’occasion de s’interroger sur l’interprétation de ces signaux, mais aussi, plus largement, sur l’appréhension du futur et des tendances à venir dans un monde régi par l’incertitude et l’accélération. L’occasion, également, de découvrir la méthode de Philippe Cahen, basée sur la détection des signaux faibles justement, méthode permettant de s’affranchir des liens mentaux et de la pensée en silo.
Animatrice :
Sylvie Caron, membre du du Think Do Tank Prospective
1. Qu’est-ce qu’un signal faible ?
Introduite pour la première fois en 2013, la notion de “signaux faibles”, basée sur la perception d’éléments d’information, se nuance en :
– signaux faibles déduits : la partie visible de l’iceberg ;
– signaux faibles induits : la partie immergée.
A noter : la partie cachée est souvent la plus révélatrice, le signal faible d’image (ou signal faible déduit) étant souvent trompeur.