ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2016 / Le bien commun, au cœur de la transformation de l'entreprise ?

Il s’agit d’étudier le lien entre le bien commun et l’entreprise. Le focus se fera sur les nouvelles responsabilités de l’entreprise : Ce postulat doit être disséqué.
Quand on parle des nouvelles responsabilités, de quoi parle-t-on ? Et au-delà des bonnes intentions, où en est-on concrètement ?

Les intervenant.e.s :

Anne de Bethencourt, Vice-présidente de l’Institut de l’Économie Circulaire, Responsable des relations extérieures de la Fondation Nicolas Hulot

Christian Drugmand, Responsable Formation Vivendi – Auteur de plusieurs ouvrages aux éditions AFNOR

Nicolas Hazard, Fondateur et président du Comptoir de l’Innovation, et de Calso, vice-président du groupe SOS

Virginie Seghers, Présidente du cabinet Prophil et engagée dans plusieurs mouvements prônant des valeurs humanistes de solidarité et de respect

Geoffroy Lauvau, Philosophe, enseignant, chercheur associé au CIPA (Centre international de philosophie politique appliquée) à l’Université de Paris – Sorbonne

L’animateur : Arnaud Le Gal, Rédacteur en Chef – Les Échos

Bien commun et philanthropie

En regardant l’évolution de la philanthropie, on constate que c’est toujours un espace de liberté. C’est aussi une source d’inspiration qui permet de se confronter à des domaines méconnus de l’entreprise. C’est donc lorsqu’il y a des « frottements » entre le monde de l’entreprise et de la philanthropie que de l’énergie et de nouvelles idées peuvent voir le jour.C’est un laboratoire, un incubateur d’innovation sociale capable de faire prendre un certain recul à l’entreprise à condition qu’elle le considère comme tel et qu’elle soit capable d’en prendre le risque en oubliant la « philanthropie à papa ». Il s’agit donc de mettre en place une philanthropie entrepreneuriale en phase avec sa stratégie et les défis auxquels l’entreprise est confrontée. Certains dirigeants le font.

Bien commun et Intérêt général

Les communs n’entrent pas encore dans les choix stratégiques des entreprises. En parlant du climat, environnement, santé ou éducation, on constate que les thématiques abordées sont :

soit des thématiques de l’entreprise mais cela est rare,
soit qu’elles sont prises en compte de façon accessoire au travers de démarches philanthropiques.

Il faut donc faire comprendre aux entreprises qu’une stratégie de philanthropie, c’est-à-dire une démarche extra financière, permettra une meilleure prise en compte d’influence et une meilleure capacité financière qui seront bénéfique au bien commun

Un point en suspens : quid de la responsabilité fiscale des entreprises ?
Pour la prise en compte du bien commun, on a besoin d’une convergence entre les acteurs privés et publics. Sans oublier que certaines fonctions restent régaliennes et qu’il faut donner les moyens à la puissance publique de subvenir à ces besoins.

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